A la poursuite du silure géant

Cette année nous décidons de rajouter des cordes à notre arc, plutôt que de se contenter du leurre pour attraper les silures alors que ces derniers peuvent se montrer très peu réceptifs à certaines périodes, nous nous lançons dans la pêche au vif et à  l’appât.
Inexpérimentés dans ces techniques, nous tâtonnons quand aux différents postes où poser nos lignes. Pêchant un fleuve de « petite » taille, nous choisissons de nous concentrer sur les bordures, il nous semble vite qu’être proche des obstacles dans des zones relativement à l’abri du courant donne de meilleurs résultats.
 

Nous n’abandonnons pas pour autant le leurre qui reste efficace même en début de saison, il est intéressant de faire un tour en float-tube une fois que les lignes sont en place, bien entendu si vous avez un binôme qui reste sur place dans l’attente d’un départ. Et cela est parfois payant.

J’aurais l’occasion de réaliser une sortie sur un fleuve bien plus large et accueillant des silures parmi les plus gros au monde, le magnifique Tarn. Mon leurre souple encaissera plusieurs attaques et me permettra de finalement mettre au sec un joli spécimen qui me ravis mais qui reste bien petit en comparaison de ses congénères déjà aperçus dans ces eaux.

De retour sur notre fleuve, les techniques tel que le « clonk teaser » rapportent quelques petits silures mais les gros restent cachés, nous nous concentrons sur la pêche au vif mais encore une fois seul les petits se montrent.

Il apparaît assez vite que la taille du vif est déterminante, et que même les silures de taille moyenne ne se déplacent pas ou ne détectent pas des proies trop modestes. Il nous faut donc des vifs plus gros, de 25 à 40cm à peu près, cela dépend aussi de l’espèce.

Mais cette recherche du vif va être une nouvelle partie bien plus compliquée que prévue dans la mise en place de cette pêche. En effet en début de saison le niveau de l’eau relativement haut, nous rend la tache difficile et nous avons du mal à capturer des poissons de bonne taille en quantité suffisante. Les coins d’eau douce étant rare dans notre secteur, et impossible de faire 1h de route après le travail dans le seul but d’essayer de faire du vif en prévision de la pêche du week-end. Nous ne pratiquerons donc la pêche au vif que peu de fois en ce début de saison.

L’été arrivant, les vifs sont plus simples à faire, mais il se pose maintenant le problème de les maintenir en vie, avec les chaleurs l’aquarium ne reste pas une solution très durable.

Il nous a fallu subir plusieurs déconvenues avant de trouver la solution, plusieurs fois nos vifs n’ont pas tenue malgré les bulleurs, nous les laissions donc finalement dans la rivière dans une grande bourriche à l’abris des regards.

La partie pouvait reprendre, mais comme pour chaque pêche, c’est plus dur qu’il n’y paraît.

Nous capturons quelques silures mais ils ne dépassent pas les 1m50, bien que nous aimons ces captures, nous espérons un véritable géant avec ce style de pêche et nous nous somme équipés en conséquence.

Il va nous falloir encore de la persévérance et de la pratique pour arriver à conjuguer les bons spots avec la bonne saison et améliorer nos montages. De plus cette pêche et tout le travail en amont nous demande beaucoup de temps, et au début sans une bonne organisation, nous étions obligés d’y consacré tout notre temps de pêche.

Or nous n’avons pas abandonné, le trackshadow, avec pour cette année une petite nouveauté inspiré de ce qui est diffusé sur internet. Je parviens à sortir mon premier silure au popper, avec une magnifique attaque à vue.

Silure au popper en float-tube.

Combat d'un joli silure de l'Aude pris au Popper en float-tube. Abonne toi pour nous motiver à créer plus de contenu : https://www.youtube.com/channel/UCf1Hx...

https://www.youtube.com/watch?v=tOPepDRN-gs

Nous persistons aussi à faire des coups du soir sous les barrages pour repérer les silures en chasse. Cette technique m’apportera une fois de plus le plus gros poisson de l’année.

Enfin, nous finirons aussi par essayer la pêche au fireball lorsque nous avons des vifs à disposition, encore une fois la taille de l’appât semble être déterminante et nous avons énormément de progrès à faire avec cette technique, mais je parviens à capturer un silure lors de mon unique tentative. Les crues d’automne mettent fin à nos essais, et les aléas ont fait que nous n’avons pas pu profiter de ces périodes qui sont réputées comme très productives pour la pêche du silure. Le monstre n’était pas au rendez-vous cette année mais ce n’est que partie remise.

Silure au fire-ball en float-tube.

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https://www.youtube.com/watch?v=8fCVtsmdZc4

Ci dessus la vidéo d'un silure pris en Fireball.