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esprit-tubal

Histoires de pêche.

Retour au lac du diable.

Nous partons avec Olivier pour une double session soir/matin en float sur le lac du Salagou. La chaleur étant au rendez-vous, je suis assez pessimiste pour la pêche mais ça fait du bien de ressortir tutube sur ces grands espaces. 

Nous nous mettons à l'eau en fin d'après midi, je finis à peine de préparer mon matériel qu'Olive attrape déjà son premier petit broc. 

Tout premier brochet pour Olivier.

Tout premier brochet pour Olivier.

Les perchettes sont également au rendez-vous. Il suffit de passer la barrière d'herbiers pour trouver les premiers bancs. 

Les perchettes sont actives !

Les perchettes sont actives !

Je profite alors de cette activité pour insister en light. J'attendrai que la luminosité diminue pour chercher les gros prédateurs. Nous ferons une dizaine de perches chacun. Deux rotengles se feront également leurrer. 

Un très bon combattant.

Un très bon combattant.

Celle-ci revient de loin. Broc ? Silure ?
Celle-ci revient de loin. Broc ? Silure ?

Celle-ci revient de loin. Broc ? Silure ?

Ces perches nous occupent plus d'une heure.

J'aperçois alors quelque chose flotter à quelques mètres de moi. En me rapprochant, je vois un magnifique brochet de 80cm, amorphe, dérivant sur le dos. Je le saisis, il semble parfaitement sain, sans cicatrice, encore en vie. Je passe 10 minutes à essayer de le réoxygéner... en vain, il ne repartira pas. Le mystère reste entier !

Quel dommage !

Quel dommage !

Le soleil commence à descendre, il est temps d'augmenter la taille des leurres. Je m'écarte un peu pour pêcher plus en profondeur. Je prospecte au shad, puis au crankbait, puis au lipless. Il se passe une heure sans la moindre touche. Je vois les bancs de perches chasser dans les alevins un peu partout autour de moi, mais je continue d'insister au gros leurre. Je change alors pour un poisson nageur articulé, en me rapprochant près d'une bordure sur une zone assez profonde. Après quelques lancers, premier contact ! De lourds coups de têtes qui arrivent à sortir du fil de mon moulinet, puis plus rien.. MERDE !! C'était lourd... 

La luminosité diminue mais il nous reste encore une grosse heure de pêche. Quelques minutes plus tard, je prends une grosse tape à quelques mètres du float.. Loupé ! Ce leurre semble faire bouger du prédateur ! Je continue à insister.. 

Le soleil descend mais il reste encore du temps pour faire du poisson.

Le soleil descend mais il reste encore du temps pour faire du poisson.

Olivier qui s'était laissé dérivé vers le large, me rejoint pour la fin de session. Nous sommes en pleine discussion quand j'accroche enfin le premier joli poisson de la journée. Un silure de 70 qui me livre un combat honorable sur ma big bait. Je pêche toujours avec le leurre articulé, je retrouve ce dernier planté au dessus des yeux du glane, synonyme d'attaque d'agressivité ? J'en déduis que les deux derniers poissons loupés étaient certainement d'autres silures. 

Un silure de 70cm bien grassouillet.

Un silure de 70cm bien grassouillet.

Nous nous rapprochons alors tranquillement de la zone de mise à l'eau. Olivier insiste sur les perches, je reste en retrait pour trouver des poissons plus gros. La journée touche à sa fin quand je prends une nouvelle cartouche. Cette fois-ci, ça parait plus gros ! Je rappelle Olive qui était presque sorti de l'eau. Dans 5m d'eau, le poisson me livre un magnifique combat, certainement un nouveau silure. Les rushs sont impressionnants de puissance. Il se passe bien une dizaine de minutes sans que nous puissions le voir. Il apparaît enfin, j'arrive à le saisir, quel combat !

Un silure d'un mètre que j'imaginais bien plus gros !

Un silure d'un mètre que j'imaginais bien plus gros !

Une belle soirée de pêche se termine. Le lac a à nouveau tenu sa réputation. 

La nuit tombe sur le lac du diable.

La nuit tombe sur le lac du diable.

Après une nuit pratiquement blanche due à quelques jeunes nuisibles venus s'installer à proximité de notre tente, nous revoilà dans l'eau à l'aube. Olive décide de pêcher autour des herbiers. De mon côté, je m'écarte directement pour trouver les carnassiers dans les profondeurs. Je me retrouve alors au milieu d'une guerre entre perches et poissons blancs, je ne résiste pas longtemps avant de sortir mon matériel léger. 

Quelques perches pour débuter.

Quelques perches pour débuter.

De nombreux pêcheurs sont déjà sur l'eau, ce qui contraste avec hier soir car nous étions les seuls sur le secteur. Après avoir fait mon quota de perches, je me recentre sur la traque des gros. Il ne me faut pas longtemps avant d'accrocher un poisson, avec le leurre à succès de la veille. Le combat ne laisse aucun doute, un nouveau silure, le troisième, encore une fois piqué sur le front. 

Un silure de 80cm.

Un silure de 80cm.

De son côté, Olive se concentre sur les perches. J'insisterai encore quelques temps, mais ne ferai rien de plus. Le nombre de pêcheurs, la fatigue, et la chaleur déjà bien présente auront raison de nous.

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